La médecine est une passion, l’écriture est une seconde passion qui me permet de faire partager la première. Ce livre évoque une profession trop mal connue.
Que fait un patient qui a mal ? Il prend un calmant. Le médecin qui reçoit ce patient, que fait-il ? Il recherche la cause de la douleur, il ne doit pas se contenter de traiter le seul symptôme, il doit établir un diagnostic. C’est pourquoi chaque consultation est une énigme à résoudre, chaque patient une individualité à écouter, à comprendre, chaque symptôme un indice, une piste à analyser.
Ce roman n’est pas un livre de médecine, mais un témoignage vibrant de l’exercice d’un médecin de famille. Il a pour but de faire mieux connaître un métier en voie de désertification.
Un enfant de six ans, Heiarii, a perdu la vie. Le Taote qui vient de l’examiner n’avait pourtant rien décelé de grave. La maman du garçon est effondrée, le constat de décès est implacable. Paul a t’il fait une erreur de diagnostic ?
Il est désigné coupable. Une enquête médicale, déontologique, judiciaire est enclenchée.
Michel PETIT-TEBERIAN nous embarque dans ce cauchemar au cours duquel on découvre les difficultés de l’exercice de la médecine générale, entre la responsabilité professionnelle, la conduite diagnostique, les choix thérapeutiques. Médecin, une vocation émouvante par la proximité et la confiance de ses patients, mais aussi passionnante, chaque symptôme étiqueté banal dissimulant une énigme diagnostique à résoudre.
L’exercice doit être conforme aux données actuelles de la science, dont les progrès sont explosifs, les certitudes d’hier n’étant plus les vérités d’aujourd’hui, encore moins les choix de demain.
La sérénité d’une consultation peut-elle être altérée par les pinaillages administratifs, une déontologie instaurée en 1945 ou des réglementations aussi stupides que nocives, à une époque où les papiers deviennent plus importants que les patients.